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Du 8 au 10 juin 2017, l’espace intimiste du 14, rue des Saints-Pères à Paris devient l’écrin d’un dialogue poétique entre les photographies de Jean Claude N'Doumbé PARIS et Frédéric Bien.
En collaboration avec la galerie d’art My Web'Art, l’exposition « Passerelle » porte un regard inédit sur des instants captés à la volée, des moments de vie quotidienne ou des scènes de la ville...
Pour cette première exposition en binôme, les deux artistes partagent une vision parallèle, expérimentale visant à révéler au sein de l’ordinaire une beauté inattendue.
Une « passerelle » sur laquelle l’émotion souvent individuelle résonne immanquablement dans la rue, allonge les silhouettes, rebondit sur les trottoirs, trouble les visages et déborde du cadre. Cette agitation, Jean-Claude N’Doumbé et Frédéric Bien ne cherchent pas à la contenir. Au contraire, ils s’en emparent pour mieux l’embrasser dans une subtile chorégraphie mouvementée.
L’un, « Observateur », chasseur d’émotions à l’affût de rencontres chimériques et d’empreintes temporelles.
En témoin éveillé, Jean-Claude N’Doumbé compose des images singulières et puissantes, s’appuyant sur ses thèmes de prédilection « Natures Humaines / Natures Urbaines ». La ville, scène théâtrale où l’ombre met en lumière des couleurs inattendues, un reflet de soi qui laisse entrevoir l’image d’un autre.
Son œuvre est caractérisée par une utilisation inédite de la couleur. Le cadrage, pensé et construit, tout comme la texture de ses travaux se veulent délibérément proches d’une esthétique de la photographie plasticienne, voire picturale. Une vision du quotidien où se fondent abstraction et surréalisme. « J’aime l’idée de peindre d’un clic le monde alentour, et que mon imaginaire prenne son envol d’une histoire vraie. » souligne Jean-Claude N’Doumbé.
L’autre, « Inlassable arpenteur ». Frédéric Bien dévoile des clichés d’un monde paisible, vivant, brut. Dense, calme et fiévreux. Un poète qui écrit la vie en image. Son approche transpose la photographie dans un registre beaucoup plus mystérieux.
La force de son œuvre réside précisément dans sa capacité à repousser les limites de la réalité dans le but de s’immiscer dans l’imaginaire tout en gardant cette idée de « raconter le monde vrai ». Il subsiste dans ses clichés argentiques, des traces de la confrontation entre l’homme et des instants de vie. Une réalité onirique que les nuances grises, noires et blanches tendent à sublimer.
Frédéric Bien explique : « Avec le film, on est limité par le nombre de poses, cela m’aide à être sélectif, concentré, à faire corps avec le moment. J’aime aussi ne pas pouvoir voir le résultat tout de suite, devoir attendre. J’ai le temps d’imaginer ma photo. Et puis il y a un côté aléatoire, une part de mystère, et parfois… une part de magie au développement. Le grain de l’argentique me convient, il adoucit et arrondit mon écriture, parfois dure. »
Ancien créateur de mode, il s'est passionné pour la photo depuis l'âge de 16 ans. Il se consacre maintenant pleinement à la photographie depuis environ 2 ans. Quand il photographie, Jean-Claude cherche à sortir de l'ordinaire montrer autre chose, pour cela il utilise uniquement les techniques de photographie. Quandd il photographie, ilécoute la musique (comme John Coltrane, Miles Davis ...)
Pour cette exposition il s'appuie sur ses thèmes de prédilection "natures humaines et natures urbaines".
Pour la partie « natures humaines », il a en tête l’idée d'un fragment de vie, d’une trace d'un passage émotionnel.
Nous retrouvons aussi l'idée que rien n'est immobile dans une ville, si l'on s'arrête il y a toujours une raison (par exemple un feu rouge, ...). Sur ce thème une partie sombre avec des photos plutôt noir, mais aussi partie très colorée avec du jaune et du bleu.
Pour la partie « natures urbaines » : il affiche une volonté de donner illusion d'un relief, une idée d'obsolescence. De voir lee passage du temps, voir comment un mur vieillit sans a priori.
Chef d'entreprise, il a commencé la photographie pour les besoins de sa société. C'est devenu une passion, et aujourd'hui il réalise sa première exposition.
Bien qu'il utilise le numérique pour ses besoins professionnels,
Frédéric préfère utiliser l'argentique (un Leica M4) pour son travail artistique et procède lui même au tirage de ses photos.
Pour cette première exposition composée entièrement de photos noir et blanc, Frédéric voyage, idée de mouvement.
Les clichés sont issus de ses différents voyages entre 2010 et 2017 : Varsovie, Vienne, la Havane, l'Ecosse, la Chine et le Japon.
Il aime particulièrement l'Asie, la lumière est différente ainsi que le rythme de vie.
Il photographie beaucoup la nuit et travaille sans flash.
Pour ses photos préfère la suggestion, et il aime donner du mouvement dans ses photos.
Passerelle
Jean-Claude N'Doumbé & Frédéric Bien
EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES
organisée par My Web'Art
DU 8 AU 10 JUIN 2017
14, rue des Saint Pères 75006 Paris
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