Par Bernieshoot
mais plus d’une centaine de fois au Littré ou au Bescherelle pour, par exemple de vétilleuses questions de trait d’union. Le plus grand savoir n’est-il pas de douter (Etienne-François de Vernage) …
Que vous écriviez une lettre, un e-mail, ou un article pour votre blog, sachez douter. Sachez vous arrêter devant votre doute, c’est une affaire de probité. Si le Littré ou le Bescherelle vous effraie, vous avez aujourd’hui la possibilité d’avoir recours au « maître du web » Google.
Beaucoup lire, surtout mentalement, savoir réapprendre par cœur l’orthographe et avoir l’humilité de consulter l’oracle en cas de doute sont les clés pour acquérir des certitudes et éviter des fautes énormes, affligeantes ou disgracieuses.
Le trait d’union permet d’unir plusieurs mots pour n’en former qu’un seul (une longue-vue), il peut aussi marquer la liaison entre deux mots (lirez-vous ?), ou encore à éviter de mettre une lettre seule en fin de phrase.
Le trait d’union change le sens d’une phrase : « Cela peut être une certitude», « c’est peut-être une certitude ».
Il y a des règles et des exceptions, alors souvent, je doute…
Une fois passé le laxisme, ou la facilité, la question des accents rappelle son rôle de gardien de l’orthodoxie.
Comme il faut ponctuer, il faut accentuer. Aigu, grave ou circonflexe, l’accent, que nous apprenions autrefois à dessiner, doit être présent avec justesse.
Faut-il rappeler que le seul fait d’être affecté, ou de ne pas être affecté de l’accent suffit à différencier la signification de maints homophones :
- ça et çà
- la et là
- du ou dû
-ou et où
-…
L’accent circonflexe m’apporte régulièrement des doutes, on prie quelqu’un à déjeuner avec ou sans accent circonflexe ?
Les raisons de douter sont nombreuses, quand nous faisons un choix, nous ne connaissons pas toutes ses conséquences, il est toujours facile d’analyser un choix, à postériori, en connaissant les conséquences réelles.
Je fais partie de cette génération qui a connu la période avant et après Beaubourg. Les doutes, les oppositions étaient nombreuses :
- son architecture
- la centralisation parisienne d’un accès à la culture
-…
J’ai encore en mémoire la première fois où j’ai vu se chef d’œuvre : c’était comme un vaisseau venu se poser au milieu de ce quartier pour y apporter la culture.
En ce moment, vous pouvez y voir l’exposition André Derain, 1904 -1914-la décennie radicale. Si vous aimez le fauvisme comme Bernie & Co, ou si vous ne connaissez pas les peintres fauves, foncez savourer cette exposition. Un conseil, achetez votre billet en ligne, vous éviterez l’attente. Et là, aucun doute, c’est une certitude.
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