Hila, le clip décalé de Glendale Soul Train

Hila est un projet né à Los Angeles, initié par le violoncelliste Artyom Manukyan et le producteur Dawatile. Les deux musiciens, tout deux respectivement issus de la scène jazz française et arménienne, s’inspirent de l'électro, de la Beat Music, mais aussi du folk et des sonorités soviet-armeniennes.

hila album 21

 

21, premier album du duo Hila

Après plusieurs live sold-out dans le club avant-gardiste de LA, 21, le premier album d'Hila, enregistré en 21 jours, est prévu pour le 14 février 2020 sur le label Underdog Records. On attend que ça !

 

Clip décalé de Glendale Soul Train

21, le premier album du duo Hila est ciselé, pointu et original. L’alliance de la beat-scene de Los Angeles et des vibrations de l’Arménie soviétique des années 80-90, en fait une fusion décapante et inédite. Ces références un brin nostalgiques et décalées viennent bousculer avec vigueur les codes de la culture mainstream en une expression sincère, brute et intimiste.

Un album hors norme et qui s'avère le disque le plus frais, voyageur et dansant de ce début d'année, ce que confirme la première vidéo Glendale Soul Train.

HILA - Glendale Soul Train [Official Video]

Hila un élan créatif entre Artyom Manukyan et son comparse David Kiledjian alias Dawatile

Hila est né d’un élan créatif, spontané et intense entre Artyom Manukyan, violoncelliste arménien basé à Los Angeles et son comparse David Kiledjian alias Dawatile, multi- instrumentiste français d’origine arménienne. Ce projet se révèle comme une véritable fulgurance puisqu’il n’a fallu que 21 jours au duo pour le concrétiser.

Elaboré en moins de temps qu’il ne faut à la lune pour faire le tour de la Terre, Hila captive et électrise son public dès sa sortie. « H.I.L.A » retranscrit en Arménien le chaleureux « High » californien. Les artistes ont choisi de nommer leur création ainsi car tous deux ont un lien étroit et précieux avec ces lieux. C’est à Erevan, capitale de ce petit pays montagneux du Caucase que commence cette aventure lorsqu’en 2007, Dawatile part y concrétiser un premier projet de fusion avec les musiques folkloriques locales. Là-bas, il est introduit auprès des musiciens de la ville. Parmi eux ceux d’Armenian Navy Band, groupe phare du pays dans lequel Artyom assure basse et violoncelle.

Artyom Manukyan et Dawatile, c’est la rencontre entre deux visions, deux Arménie, deux personnalités, entre les blocs de l’Est et de l’Ouest. L’un a grandi en Europe, biberonné au hip-hop et au jazz et l’autre dans les musiques savantes et folkloriques de l’Arménie des années 80 sous influence russe avant de s’installer à Los Angeles. Au centre, ce qui réunit tout : l’Arménie et la musique. Leur complicité transcendant ce décalage culturel, ils vont créer une nouvelle identité, synthétisant ces deux perceptions. Pour cela, ils vont se projeter dans l’enfance d’Artyom, dans la culture populaire de l’Arménie soviétique.

Ensemble, ils revisitent cette atmosphère résolument rétro, faite de groupes caucasiens inspirés par la musique black américaine. Background revisité et mêlé aux sonorités traditionnelles arméniennes. Ces attachements façonnent l’adn de l’album 21.

On entend également les sonorités ancestrales de l’Arménie, ce pays situé  aux  confins  de  l’Europe et de l’Asie. La présence sur deux titres du maître de musique arménienne Norayr Kartashyan, vient distiller la langueur des mélopées du passé et des traditions. Ces anachronismes sonores intentionnels offrent une fantastique profondeur à cette puissante réalisation.

Hila Artyom Manukyan David Kiledjian alias Dawatile

Hila est donc une musique nouvelle dans laquelle les cordes du violoncelle d’Artyom s’entremêlent pour embraser les harmonies des claviers, les machines, le chant et les nappes électroniques bidouillées par Dawatile. Hila joue la bande son d’une aventure qui se déroule entre l’Arménie de la fin de l’ère soviétique et un futur proche énigmatique.

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M
La couverture de l'album est magnifique
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B
J'adore aussi, tout comme le clip