Emilie, nouveau clip du duo brestois : Grand Palladium

Le premier album de Grand Palladium est tout simplement plein d’amour : riche, positif, léger et profond à la fois, déterminé, poétique, parfois désabusé, et surtout profondément optimiste et généreux. Découvrez Emilie, le nouveau clip du duo brestois Grand Palladium.

grand palladium
Grand Palladium

Le 1er album de Grand Palladium a été masterisé à Abbey Road Studios par Frank Arkwright et Mixé par Julien Carton et Tristan Nihouarn (Matmatah).

Un duo folk, une french pop inspirée des sonorités de Bob Dylan, des Beatles ou encore d’Alain Bashung.

2 guitares sèches, 2 voix, 2 grosses caisses et quelques bidouilles en prime : à eux deux, Kevin et Vincent savent faire beaucoup de chose, avec énormément de talent.

A l’exception des batteries, faites par Benoît Fournier, tous les instruments ont été joués par Vincent Dauvergne et Kevin Moal : Guitares, basses, pianos, violons, harmonicas, Dobro, percussions, et bien sûr leurs deux voix, toujours si élégamment mêlées.

Le duo est aussi à l’origine des concepts visuels et réalise tous les clips du groupe, poussant le DIY à son maximum, toujours avec talent et détermination, et clairement à contresens des tendances actuelles et de la vulgarité des musiques dite urbaines.

Comme une fidélité mâtinée aux Beach Boys et aux Beatles où se seraient glissées les illuminations poétiques d’un Souchon, d’un Sheller à l’occasion mais aussi et surtout la filiation phénoménale de groupes aussi importants que les Innocents ou l’Affaire Louis Trio

Émilie

Émilie c’est une dessinatrice de BD que vous rencontrez un soir de fête de la musique à Brest. Vous êtes alors un musicien sans groupe de musique et un chanteur sans nouvelles chansons à chanter. C’est une rencontre intense et éphémère qui vient tout bousculer.
Mais quand Émilie disparaît aussi librement qu’elle est apparue, tout s’arrête pour vous. Elle laisse derrière elle un sentiment de vide et d’incrédulité. Alors vous partez à la recherche des empreintes de son passage. « Il ne reste plus rien de la fin juin », ce constat amer tourne dans votre tête.

Pourtant, à travers tous les souvenirs qu’Émilie a laissé derrière elle, vous commencez à sentir une énergie qui renaît en vous, une envie qui vous pousse à aller de l’avant. Et alors, tout peut redémarrer, même l’envie d’écrire de nouvelles chansons.

Grand Palladium - Émilie [clip officiel]

Duo brestois Grand Palladium

C’est dans les arrière-cuisines que naissent les orfèvres. C’est dans la tiédeur de certaines nuits que surgissent les rencontres. Toutes les rencontres, les plus belles, les plus incertaines aussi. Quand la nuit s’invite dans l’arrière cuisine, il n’en sort souvent qu’un café avalé hâtivement, et un au revoir turbo aux aurores aperçues.

Parfois, sur le rebord de l’évier ou sur le mange-debout à peine débarrassé des souvenirs du soir, le hasard vient recouvrir d’un drap d’or et de promesses les premiers moments de l’idylle. Et s’il ne se permet pas d’offrir l’éternité, il encourage au moins l’aventure à durer au-delà de l’instant.

Cette vérité vaut pour les amants qui ne se sépareront pas, pour des amis qui ne se quitteront plus, pour des artistes qui envisageront davantage. Cette vérité vaut pour Grand Palladium. Il y a, dans le processus qui unit Kevin Moal et Vincent Dauvergne cette dimension qui tient, fragile, dans le creux d’une main mais qui change radicalement les trajectoires.

Parce que ces deux-là avaient un peu mordu la poussière, d’espoirs douchés par les averses contraires quand tout semblait sourire : l’amère expérience de Lazhar, groupe pourtant magnifiquement imparfait, resté de peu à l’arrière des berlines. Les tours de chants en velours de Kevin, dans les moiteurs de nuits houblonnées brestoises, crucifiées à mesure que les autorités ignorantes fermaient les bastringues.

Pour ces deux-là, le hasard a longtemps été un fils de chien. Mais s’il est permis de douter de la justice divine, il ne peut en être de même pour la justice des hommes. La justice qui fait que ces deux-là devaient finir par se trouver, la justice qui fait qu’ils se sont trouvés. La justice qui dit que l’on peut faire l’amour dans un camion vert et qu’Élise ou Émilie, au fond, restent libre de choisir pour le mieux. Pardon, mais dans l’époque, ce n’est pas tout à fait rien.

Dans cette logique, le premier album de Grand Palladium a quelque chose de miraculeux.

Pourquoi ? D’une part, parce que ce disque vient de leurs tripes et de notre histoire commune. Leurs tripes, leurs âmes, leur travail qui ont fait que ces onze titres ont été éprouvés, corrigés, rapiécés, étrennés dans des lieux où il ne fallait pas que la musique soit moins belle que le soleil mourant sur un fond de rade de Brest.

L’un de ces lieux où le vert dispute au bleu le soin de la splendeur, où l’anse parfaite de la courbe des grèves confine à une certaine idée du sublime. Ici, on ne peut pas faire n’importe quoi.

Les 11 titres de leur album éponyme résument parfaitement ces influences mélodiques. De l’incroyable morceau d’ouverture, « Tant que la nuit veut tomber » et sa structure en trois actes, aux tubesques « Emilie » ou « J’aime », ou encore à la profondeur pleine de promesses de « Laisse aller » qui clôt cet album à l’optimisme revigorant en ces temps sinistres.

Nous, nous sommes toujours en attente de la réouverture de la mine d’or et de ses nouveaux pionniers, de ceux qui ne mentent pas et se sentent prêts à s’habiller de toile de jute et de chapeaux troués pour une pépite. On sait, intuitivement, qu’ils viendront en guitares et en mélodies.

Il n’y a pas besoin de sortir d’une école quelconque pour deviner que les Brestois de Grand Palladium ont déverrouillé le loquet de la mine. Ils ont même fondu un jonc en or blanc serti d’un premier diamant, une plage hypnotique, une plage bleue sous un ciel noir.

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After the gold rush, la ruée vient de recommencer. Elle est partie de l’Ouest. Encore un peu plus à l’Ouest.

Grand Palladium - Pour le mieux [clip officiel]

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B
J'ai acheté une platine vinyle au mois de décembre, je profite d'ecouter les disques que j'avais dans la cave...
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B
C'est le bon moment