Patrick Roger réinvente sa boutique Place Saint-Sulpice - Bernieshoot | journal web

Sur l’une des plus belles places de Paris, Patrick Roger réinvente l’une de ses boutiques iconiques Place Saint-Sulpice.

Boutique Patrick Roger Saint Sulpice © Michel Labelle

Boutique Patrick Roger Place Saint-Sulpice

Jouant sur les lumières et la transparence, et en collaboration avec l’architecte Pascal Grasso, il a pris le parti pris du béton, noble et lisse matière qui semble ici nous envelopper comme pour mieux nous apaiser, nous extraire de la rue et du monde extérieur.

Une référence à l’architecture de Tadao Ando, au Japon, et la meilleure manière selon le Chef d’entreprise de nous inviter à un rituel unique, une parenthèse gustative et spatiotemporelle au cœur de la capitale.

Dès l’entrée, remplissant à elle seule l’espace du rez-de-chaussée, une table sculpture « raie » flotte dans ce cube aux lignes fuyantes, nous donnant à voir les collections de miniatures chocolats.

Boutique Patrick Roger Saint Sulpice © Michel Labelle

Autour, telles des compilations ou colonnes gardiennes du temple, des boîtes simplement mais méthodiquement empilées nous accueillent signant de leur couleur émeraude l’identité de ce lieu volontairement dépouillé.

C’est le rapport de l’espace et de l’humain qui surprend et provoque un détachement certain, nous amenant à une attention toute particulière pour l’instant présent, une pause dans la fuite du temps.

Boutique Patrick Roger Saint Sulpice © Michel Labelle

Un escalier conduit au premier étage où le noir domine pour mieux célébrer les sculptures en métal et les sublimer par la lumière.

Boutique Patrick Roger Saint Sulpice © Michel Labelle

Ainsi, l’immersion est totale et le parcours physique presque intuitif dans la découverte tant des formes que des matières, nous invitant à une véritable expérience poly sensorielle.

Il est aujourd’hui urgent pour Patrick Roger de réfléchir à comment consommer autrement, et cette boutique galerie « nouvelle génération » nous propose une façon inédite d’aborder ses œuvres qu’elles soient en chocolat, en bronze ou en aluminium.

Sans doute aussi un rapport à la nature tout à fait original, une reconnexion totale avec le monde qui est le nôtre et que nous devons retrouver afin de mieux le vivre et le protéger.