Pourquoi rêver d'un ciel bleu azur ? Les nuages sont des poèmes que la nature nous offre chaque jour, une poésie céleste que nous pouvons observer à loisir.
Est-ce que c’est parce que j’ai travaillé dans l’aviation que j’ai appris à regarder le ciel, ou est-ce que c’est parce que j’ai toujours regardé le ciel que j’ai travaillé dans l’aviation ? C’est un peu la question de l’œuf ou de la poule.
Néanmoins, il est certain que ma formation, et mon travail sur un aéroport, ont complété mes connaissances météorologiques, et notamment sur les nuages. Je me souviens d’un chibani de la station météo de l’aéroport de Lyon-Satolas, qui était toujours fier de nous annoncer un temps de curé, c'est-à-dire un grand ciel bleu que les curés aimaient bien pour les cérémonies, et il attendait toujours qu’on lui serve un petit noir. C’est le chibani qui attendait, pas le curé. Temps de curé, chibani, petit noir, blanc bien frais, l’équipe d’Allemagne qui gaze bien ; est-ce que ce sont des expressions à proscrire ?
Mais je m’égare, enfin peut-être pas… Observer la poésie des nuages, c’est s’évader dans un autre monde juste en levant la tête.
Un nuage, c’est une multitude de gouttelettes ou de cristaux. L’homme ayant souvent besoin, de nommer les choses, et de les classifier, c’est à partir du début des années 1800 que les nuages ont reçu des noms basés sur la langue latine.
Si nous partons du sol pour ensuite élever notre regard, nous allons trouver :
Et en hors catégorie les Cumulus, et surtout les Cumulonimbus qui vont du sol au plafond, si vous me permettez l’expression. Le Cumulonimbus, cette enclume noire et gris qu’ont voit arriver dedans et qui a toujours été la terreur des marins et des pilotes. Un ami pilote me racontait : « Si tu rentres dans un cunimb, tu vas appeler papa, maman… Autant se mettre dans la machine à laver pendant l’essorage ».
Si le sujet vous intéresse vous pourrez trouver facilement des photos illustrant ces différents nuages et apprendre à les reconnaître.
L’aspect d’un nuage lui donne son identité propre. Sa forme, sa texture, sa transparence, son opacité et ses couleurs en font un sujet photographique parfait, il suffit de lever la tête. C’est une source d’inspiration illimitée qui sollicite notre imaginaire. Demandez à vos enfants ou petits-enfants ce qu’ils voient dans la forme d’un nuage, même entre grands c’est un plaisir pendant les belles soirées d’été de lever la tête depuis une chilienne ou un transat, et de s’amuser à nommer les formes.
Donc, ma passion pour la photographie ne pouvait que se mélanger avec ma passion pour le ciel. Depuis plusieurs mois, ma galerie Instagram est dédiée aux levers et couchers de soleil. Il existe une vraie communauté de chasseurs de sunrise et de sunset. Si vous êtes sur ce réseau, je vous conseille de faire une petite recherche sur ce sujet, attention vous allez en prendre plein les yeux. Levers et couchers de soleil font partie de ma routine photographique quotidienne.
Mais ce n’est pas tout, dans mon quotidien photographique, vous l’avez compris, il y a les nuages, comme par exemple les photos qui illustrent cet article que j’ai prise en allant voir s’il y avait du courrier. Pour vous donner le contexte, la boite aux lettres est à 200 mètres en bas du chemin qui mène à la maison. En ce moment, aucune traînée d’avion ce qui est exceptionnel.
Pour autant, je ne vous dit que je n’aime pas avoir un ciel bleu azur au-dessus de ma tête, mais c’est vrai que je le trouve un peu nu. Est-ce que la nature a créé les nuages pour habiller de poèmes le ciel, afin qu’il se sente moins seul ? Dans deux heures, je ramasse les copies.
Il ne m’était pas possible de terminer cet article sans avoir une pensée pour Sylvie du blog Enfin moi qui était la joie de vivre, et qui nous regarde désormais de là-haut. Elle a été une source d’inspiration à mes débuts sur la blogosphère : une belle personne, ce qui est rare dans le milieu.